L'Association de Réflexion et de Recherche Clinique en Psychomotricité de Lyon et sa Région vise à promouvoir la recherche clinique en psychomotricité par divers moyens notamment : l’organisation de séminaires, colloques, groupes de réflexion. Soutenir des projets individuels ou collectifs de recherche sur la clinique psychomotrice, favoriser et/ou rechercher la collaboration avec des structures à même d’apporter une contribution directe ou indirecte au but poursuivi par l’association et tout particulièrement avec l’Institut de Formation en Psychomotricité de Lyon.
Elle s’adresse à tout psychomotricien désireux d’engager un travail d’approfondissement théorico-clinique, quel que soit son champ d’exercice professionnel ou son référentiel théorique et clinique.
Susciter les échanges, favoriser le débat entre psychomotriciens, soutenir la réflexion et la recherche à propos de la pratique, telles sont les ambitions de l’ARRCP Lyon et région. Dans cet objectif, l’association mise sur l’engagement de ses membres dans une démarche qui consiste à se confronter aux difficultés et aux doutes rencontrés dans la clinique, à approfondir ses intuitions cliniques, à les arrimer à des concepts théoriques, à transmettre et discuter les résultats de ses travaux.

vendredi 23 octobre 2015

Café psychomot' - Mardi 15 décembre 2015 - 19h45







Plus tardif que d’habitude, notre prochain café psychomot’ aura lieu le 15 décembre 2015, au restaurant « Le Chaudron », 26 cours Suchet 69002 Lyon, de 19h45 à 21h45.

 Pour Pascale Olivier, réfléchir à l’espace de la salle de psychomotricité, c’est penser l’espace thérapeutique comme on pense l’invitation que nous faisons à nos patients de se situer et s’éprouver dans leur corps de relation.

Pascale nous propose de concevoir l’espace comme une étendue qui nous entoure et dans laquelle nous nous situons.

Voici quelques références bibliographiques qui soutiendront sa présentation :

·         Anne-Marie Latour : « Le travail des analogies corps/espace en psychomotricité », in Thérapie Psychomotrice et Recherches n°150, pp 26-35

·         Gaston Bachelard : « La poétique de l’espace », PUF, 1957

·         Julian de Ajuriaguerra et la naissance de la psychomotricité, volume 1 : « Corps, tonus et psychomotricité », éditions du Payrus, 2008, sous la direction de F. Joly et G. Labes.

 

Nous vous rappelons que pour participer au café psychomot’ vous devez vous préinscrire sur arrcplyon@gmail.com au plus tard huit jours avant la dite date. Une réponse de confirmation vous sera envoyée, à moins que le nombre de participants soit trop important. Nous ne voulons pas dépasser le nombre de 25 au-delà duquel il devient difficile d’échanger librement à partir de la présentation faite. Et le concept du café psychomot’ est bien celui du partage vivant de nos réflexions.

Le jour même, votre participation est de 5€ à régler à notre trésorier, et vous vous engagez à prendre une consommation au Chaudron.

mardi 15 septembre 2015

Les cafés psychomot’ 2015-2016


Cet été a été particulièrement chaud, mais ensuite nous apprécierons de nous retrouver au
Chaudron, 26 cours Suchet, 69002 Lyon, métro Perrache, Tram Suchet.
Et dans ce nouveau lieu d’accueil,  rien de plus naturel que de centrer notre thème de réflexion sur l’espace pour cette saison.
Cela se déclinera ainsi :
·         Le café psychomot’ d’automne : l’espace de travail du psychomotricien dans l’institution, la contenance de la salle de psychomotricité, et l’espace hors la salle,

·         L’hivernal : le psychomotricien intégré au projet architectural de l’institution,

·         Le printanier : l’espace particulier du cabinet libéral.

Si certains d’entre vous sont « titillés » par le sujet, qu’ils se manifestent sur notre email : arrcplyon@gmail.com
Nous sommes toujours prêtes à vous aider en amont de votre présentation.

 Que le repos vacancier vous laisse penser paisiblement et en toute créativité…

Odile Gaucher et Natacha Vignon

lundi 16 mars 2015

Les 44èmes J.A. de MONTPELLIER 12, 13 et 14 novembre 2015




Le Syndicat National d’Union des Psychomotriciens
présente
 

Les 44èmes Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice

 

MÉDIATION, QUAND TU NOUS TIENS !


Singularité et pertinence des supports thérapeutiques en psychomotricité

12, 13, et 14 NOVEMBRE 2015
Centre des Congrès
LE CORUM - MONTPELLIER


Médiation vient du latin mediare qui signifiece qui s’interpose, se met entre deux parties pour amener un accord, un aménagement. Dans le soin, la médiation permet de mettre en place un élément tiers dans la relation soignant-soigné.
A l’occasion des 44èmes journées annuelles de thérapie psychomotrice, nous souhaitons montrer la richesse des médiations utilisées et leur intérêt dans les pratiques psychomotrices.
Aujourd’hui les avancées technologiques, les apports des neuro-sciences, l’évolution nosographique, et les changements sociétaux ont considérablement modifiéou réinventé les modes de pratiques professionnelles médicales et paramédicales. Depuis les fondements de la psychomotricité et la création du Diplôme d’etat, les psychomotriciens participent à ce processus de transformation et l’intègrent à leur pratique.
Comment aujourd’hui, le psychomotricien s’approprie-t-il une médiation ?Comment s’engagent le patient et le psychomotricien dans cette rencontre ?
Ces journées seront l’occasion d’approfondir ces questions et d’aborder l’accordage pluri-professionnel existant autour de la notion de médiation.

Le programme complet est désormais accessible en suivant ce lien:

mardi 10 mars 2015

Un aperçu du Café psychomot’ du mardi 28 avril 2015


Dans la continuité de notre thématique annuelle, la temporalité en psychomotricité, c’est aujourd’hui Aran Heres qui a orchestré d’une main de maître notre rencontre. Nous étions une vingtaine de psychomotriciens réunis autour d’elle, au Mondrian.

Aran s’est tout d’abord présentée à nous, avec un premier statut professionnel d’institutrice, en Espagne, et déjà un intérêt pour la psychomotricité. Mais la formation n’existait pas encore en Espagne. C’est en émigrant en France qu’Aran intègre l’ISTR de Lyon et devient psychomotricienne. Elle travaille depuis à la Fondation Richard, sur les traces de Mademoiselle Fauvel dont le piano occupe toujours une place centrale dans la salle de psychomotricité.

La Fondation Richard a évolué ces dernières décennies. Accueillant autrefois des enfants infirmes moteurs cérébraux et des enfants myopathes, aujourd’hui elle reçoit de plus en plus d’enfants et d’adolescents cérébrolésés qui vivent un vécu de rupture suite à un trauma. (Il y a l’avant-trauma et l’après.)

Du fait de l’évolution de la population accueillie, du fait du matériel de psychorythmie présent dans l’institution, et au vu de son histoire personnelle faite de musique et de rythmes, Aran pense le dispositif du « Batucada » pour un groupe de 4 à 6 jeunes cérébrolésés souffrant d’une discontinuité d’existence, en lutte contre un vide important. Elle construit ce dispositif en nous expliquant comment.

1. Trois hypothèses fondatrices :
Le rythme « borde » le temps, le contient avec tendresse. Il tempère l’« angoisse de catastrophe » des jeunes, et les ouvre à l’expérience de l’intersubjectivité.
Le rythme fait référence à l’archaïque  et à l’intime. « La vibration rend le sujet existant là. », nous dit Aran. Elle s’appuie entre autres sur les travaux d’Agnès Lauras-Petit. Pour elle, le rythme « peut assurer notre sécurité de base… permet l’anticipation de l’absence… L’attente constitue le désir ». Aran s’étaye sur bien d’autres auteurs : la poétesse Andrée Chédid, mais aussi Daniel Marcelli, Bernard Golse, Simone Korff-Sausse, Victor Guerra, Carlos Liscano et Hélène Oppenheim-Gluckman…
« Le rythme remet de l’ordre dans la vie motrice, mais aussi dans la vie perceptive et émotionnelle. » Les lésions cérébrales ont des conséquences motrices dévastatrices sur le plan narcissique. Le Batucada permet une réappropriation du corps qui devient accordable à l’autre, entrainant satisfaction et retour sur soi positif. Le partage est moteur, émotionnel et psychique.
Le groupe Batucada accueille, contient et transforme le matériel brut apporté.
Accueillir, c’est ne pas rejeter le matériel brut qui est amené, lui donner une forme partageable.
Contenir : le rythme contient l’agressivité et borde le temps. On y dépose au-dedans ce qui déborde au dehors.
Transformer : dans des conditions de sécurité, se dépose dans le groupe un matériel qui  constitue en quelque sorte la matière première à partir de laquelle va devoir s’effectuer le travail  de transformation. Ce qui était expression brute, non conscientisée va peu à peu s’affiner par la meilleure maitrise gestuelle et émotionnelle.
Cette expression devenue partageable va faire l’objet d’une activité de co-penser.
Les rythmes frappés, accompagnés d’onomatopées, mènent à la métaphore et à la rêverie.
Comme le dit Oliver Sacks, le rythme est essentiel à la socialisation.

2. Le dispositif du « Batucada » :
La cadre a valeur organisatrice, dans la répétition hebdomadaire des rencontres, d’une durée d’une heure.

Aran co-anime le groupe une orthophoniste, s’étayant l’une et l’autre. Une stagiaire psychomotricienne participe au groupe, et son rôle se précise plus dans l’observation et la narration d’après-coup.

Les thérapeutes et les patients sont assis en cercle autour du tambour.

Le Batucada est un groupe fermé. Les indications sont faites par le médecin responsable. La plupart des patients évoluent sur deux années scolaires dans le groupe qui souvent se renouvelle entièrement passé ce délai.

Il y a une exigence de régularité de présence. Aran nous précise : « La psychomotricité est une thérapie de la présence ».

Le déroulement temporel d’une séance :
Après d’un temps d’accueil durant lequel le groupe prend des nouvelles de chacun, il y a le cri du début (un «Batucada» commun suivi de la signature rythmique de chacun)
Puis suit le moment d’écoute d’une musique de leur choix que les jeunes amènent de chez eux. Cette écoute exige tout d’abord le silence et le respect des autres. Puis cette musique devient le support d’improvisations rythmiques et permet parfois la constitution de duos, ou bien un rythme de fond sur lequel se dégage un solo, comme dans un groupe de jazz.
Aran propose ensuite un jeu rythmique (jeu du 1, 2, 3 ou le jeu du chef d’orchestre, le jeu du perturbateur ou le jeu de question-réponse…) Ce moment de jeu est un temps de transformation du brut vers la nuance. Le jeu transforme l’expression abrupte en une histoire partageable et "co-pensée".
Le cri de la fin.

Et le débat aurait nécessité un temps de rencontre encore plus long, s’ouvrant dans des directions multiples. Parmi elles, je vous laisse en découvrir quelques-unes :

Cécile associe avec les travaux de Leroi-Gourhan, disant que la base commune du social est le rythme propre à chacun. Le rythme centralise toutes les modalités sensorielles.
Je reprends pour ma part le projet de renarcissisation d’Aran médiatisé par le Batucada. Si la peau du Batucada, bien entretenue de tous pourrait être une métaphore du miroir aquatique de Narcisse, l’acoustique de l’expression rythmique nous renvoie aussi à Echo dans la mythologie grecque.
Pascale commente le rôle d’Aran au sein du groupe, tel les chefs du Batucada, au Brésil, dans une attitude presque militaire, une rigidité qui autorise l’expression libre.
Et Denis de nous dire : « Pour moi, le rythme est un combat. Ce n’est pas une donnée en soi. »

Et oui Aran, si toi tu es « tombée dedans » quand tu étais petite, pour d’autres parmi nous, la médiation rythmique n’est pas si aisée !… Mais ce soir, tu as su nous communiquer cet essentiel qu’est le rythme pour toi, et comment à partir de lui tu soignes les jeunes que tu reçois en tant que psychomotricienne. Merci à toi.

Odile Gaucher

lundi 9 mars 2015

Publication des interventions des 4ème JE de l'ARRCP "Addiction et psychomotricité" dans le n°171 de TPM


Les interventions de notre 4ème Journée d'étude en psychomotricité ont été publiées dans Thérapie psychomotrice et recherches, N° 171 / 2012 - La psychomotricité hors la séance
 
 
" Ce numéro se poursuit par la publication intégrale de la journée d’étude de nos collègues lyonnais (ARRCP) consacrée aux addictions. La présentation et le fil rouge de cette journée sera assurée page 54 par Catherine POTEL-BARANES.
Nous tenons cependant à remercier tous les participants à cette journée mais plus particulièrement les membres de l’Association de Réflexion et de Recherche Clinique en Psychomotricité de Lyon et sa région qui chaque année nous offre, un travail de réflexion et de recherche de qualité qui comme le bon vin (région oblige) s’améliore d’année en année. Qu’ils en soient ici remerciés."


Quatrième journée d’études psychomotrices Lyon

N° 171 / 05 Journée d’étude de l’ARRCP du samedi 10 décembre 2011 : « Addiction et psychomotricité » p. 53
N° 171 / 06 Introduction à la journée
- Par C. POTEL p. 54
N° 171 / 07 Psychomotricité et alcoolodépendance : un espace pour sortir de l’agir répétitif
- Par C. EXPOSITO p. 56
N° 171 / 08 Se former - Se déformer - Se transformer. Rencontre avec Barbara une adolescente boulimique
- Par C. BERTIN p. 66
N° 171 / 09 Maigrir ou grandir : le dilemme de Framboise
- Par O. GAUCHER-HAMOUDI p. 78
N° 171 / 10 Le corps, la jouissance et le refus du désir : réflexions à propos de l’économie psychique des personnalités addictives
- Par Pr V. DODIN p. 90

Publication des interventions des 2ème JE de l'ARRCP "Processus de représentation à l'épreuve du handicap" dans le n°164 de TPM


Les interventions de notre 2ème Journée d'étude en psychomotricité ont été publiées dans Thérapie psychomotrice et recherches, N° 164 / 2010 - Travailler avec les familles.
 
 
"Nous terminerons ce numéro par la publication intégrale des deuxièmes journées d’étude psychomotrices qui se sont déroulées à Lyon sur le thème des processus de représentation à l’épreuve du handicap. Nous remercions les organisateurs et intervenants de ces journées pour la qualité de leurs travaux. La revue Thérapie Psychomotrice -et Recherches- souhaite ainsi continuer à soutenir en les publiant les travaux des associations de terrain qui œuvrent à l’élaboration des pratiques psychomotrices. Les associations de psychomotriciens, font un travail remarquable, souvent méconnu du plus grand nombre car limité géographiquement. Il serait souhaitable que le fruit de ce travail de terrain ne reste pas « littérature grise » enfermée dans des placards mais profite à l’ensemble de la profession."

Deuxième journée d’études psychomotrices Lyon

Introduction de la journée p. 82
07-La petite sirène. D’une figure du monstre à un espace de rêverie dans le soin psychomoteur
- Par G. MUNOZ p. 84
08-Solène : enfant flaque, siamois ou ficelle, les images mentales du psychomotricien à l’épreuve dans le soin psychomoteur
- Par C. FAIVRE-MOTTET p. 94
09-Histoire à trous, histoire à trois. Ou comment le dispositif de soin vient étayer la rencontre
- Par B. GAUD et N. VIGNON p. 106
10-Du mythe à la théorie, des rêves au secours de la rencontre. Anthropologie et psychanalyse de l’infirmité
- Par O. R GRIM p. 120

dimanche 8 mars 2015

Publication des interventions de la 1ère JE de l'ARRCP "De l'attention et de la motricité" dans le n°153 de TPM

 

Les interventions de notre 1ère Journée d'étude en psychomotricité ont été publiées dans Thérapie psychomotrice et recherches, N° 153/ 2008 - De l'attention à la motricité.
 
"En ce qui concerne la seconde journée de recherche intitulée « De la motricité au mouvement » et qui est le fruit d’un long travail de réflexion mené par plusieurs enseignants de l’école de Psychomotricité de Lyon, nous avons souhaité garder la dynamique singulière de cette journée en transcrivant les interventions riches du public et les commentaires éclairés de Jacques Dufour, psychanalyste, qui nous fit l’immense plaisir de dérouler le « fil rouge » des différentes interventions.
Après l’introduction de cette journée par Pascale Poirier-Olivier, Denis Mortamet nous relate le récit d’une thérapie psychomotrice d’un jeune enfant à la motricité anarchique et sans adresse. Par ce récit il nous montre, sans fard et sans détour, le travail difficile du thérapeute pour permettre à l’enfant d’accéder à une représentation de ce qui l’agite.
Monique Perrier-Genas à partir d’un travail clinique nous montre comment un soin en psychomotricité a pu aider un petit garçon très en difficulté suite à un syndrome de West. Elle souligne combien la mise en mouvement tant physique que psychique du patient peut se lire au travers l’investissement de l’espace de la salle de psychomotricité et toute l’importance, pour le soignant engagé dans ce soin éprouvant, de pouvoir s’appuyer sur les arrière-plans que constituent l’équipe, la théorie et l’élaboration à « plus d’un ».
Nicole Girardier nous entraîne quant à elle dans le « partage esthésique » que constitue parfois les séances de psychomotricité lorsque la rencontre ne peut se faire que sur un registre infra verbal que constituent la gestualité, la mimique, la posture, le tonus. Elle nous emmène, dans une médiation et métaphore toute musicale, à nous interroger sur les conditions de la rencontre avec un Autre particulièrement démuni, et les difficultés que le thérapeute ressent à symboliser les premiers éprouvés de cette rencontre. L’émergence d’une « motricité messagère », concept qu’elle forge avec opiniâtreté depuis plusieurs années, témoigne du fait que la relation à l’Autre vient modifier en profondeur le rapport du sujet à son propre corps.
Enfin, dans une perspective toute psychosomatique, Marc Rodriguez relatant sur plusieurs années l’évolution distincte de bébés jumeaux rencontrés suite à un épisode aigue de dépression anaclitique, interroge les rapports étroits qu’entretiennent l’investissement de la motricité, la symbolisation et les somatisations précoces. Il propose de prendre en compte dans la clinique psychomotrice ce que l’on nomme les phénomènes de somatisations en les incluant comme une des modalités d’expressions du corps.
Bonne lecture..."
 
07 Introduction de la journée « De la motricité au mouvement »
- Par P. POIRIER-OLIVIER p.40
08 « Ludovic est toujours parterre »
- Par D. MORTAMET p.44
09 Intervention Denis Mortamet p.54
10 Le cheminement de lois D’une expression de souffrance à comment prêter la main...
- Par M. PERRIER-GENAS p.58
11 Intervention Monique Perrier-Genas p.68
12 Musicalité & motricité messagère
- Par N. GIRARDIER p.70
13 Intervention Nicole GIRARDIER p.80
14 De l’évolution distincte de la motricité chez des jumeaux et de leurs rapports avec la psychisation et la somatisation
- Par M. RODRIGUEZ p.84
15 Intervention Marc RODRIGUEZ p.90

jeudi 5 mars 2015

Café Psychomot' - Mardi 28 avril 2015 - 19h45


Ce 28 avril 2015, Aran Hérès nous propose, après le prélude de la lecture de l’article de Victor Guerra « Le rythme, entre la perte et les retrouvailles » (in revue Spirale n°44, pp 139-146), d’entrer dans la musicalité de son travail faite d’accordage, en nous présentant son dispositif groupal, le BATUCADA.

Si vous voulez contribuer à l’orchestration de ce café psychomot’, rendez-vous au Mondrian ce jour à 19h45, en vous remerciant de vous pré-inscrire sur arrcplyon@gmail.com avant le 21 avril.
Nous vous enverrons un mail de confirmation.

 
Réservé aux psychomotriciens diplômés
Entrée : 5 € + consommation d'une boisson à régler sur place                                               
Lieu : Mondrian Café, 1 quai Claude Bernard, 69007 LYON

mardi 3 mars 2015

3ème Journée régionale de psychomotricité, "Création, créativité en psychomotricité", Samedi 28 mars 2015, Montélimar





Journée Nationale sur les TCA, 12-13-14 mars 2015, Bordeaux




XIIIème Colloque de la SFRP, "Urgence et Relaxation", 29/30 mai 2015, Lyon

Chers psychomotriciens, 

Le 13ème colloque de la Société Française de Relaxation Psychothérapique se déroulera sur Lyon les 29 et 30 mai 2015.  

Le thème est: " Urgence et Relaxation", quand la demande est pressante quelles sont les réponses de la Relaxation thérapeutique?  
Pour tout renseignement et inscription, notre site internet: www.relaxationpsychotherapique.com  

De nombreux psychomotriciens vont intervenir à ce colloque pour présenter leur travail ainsi que des praticiens en relaxation (médecins, psychologues, paramédicaux...) français et étrangers.

ATTENTION: le nombre de place est limitée et les tarifs augmentent au 31/01/2015.  
Merci de diffuser au maximum cette information autour de vous!!  

Cordialement,  
L'équipe du colloque de la SFRP
 

mardi 10 février 2015

Un aperçu du Café Psychomot' du mardi 24 Février 2015


Cécile Mottet nous embarque, une vingtaine de psychomotriciens, au Mondrian, ce mardi 24 février pour ce deuxième café psychomot sur le thème de la temporalité en psychomotricité.

Autour de Melle A, une patiente cérébro-lésée en conséquence d'une chute vertigineuse du 3ème étage quand elle avait 18 mois, Cécile nous raconte avec force et authenticité l'hyper flot narratif de ses écrits post-séances, comme moyen pour « faire du temps » face au traumatisme.

Nous y serons avec Cécile, quand elle nous décrit sa rencontre avec Melle A, âgée maintenant de 25 ans, dans un FAM pour adultes polyhandicapées, quand elle est au prise avec l'irreprésentable et la répétition « ad libitum de vécus qui ne réussiraient pas à s'inscrire dans son corps ».
L'indication du suivi en psychomotricité concerne les difficultés de Melle A à pouvoir se repérer dans le temps, demande émanant du médecin, de l'équipe et même des parents.
Cécile nous dit qu'elle ne pourra pas se saisir de cette indication tellement elle est débordée, sidérée parce que Melle A lui donne à voir.  La raconter serait presque une « gageure », et il manquerait toujours quelque chose pour la décrire.
« Je ne vous dirais jamais assez pour l'évoquer, c'est comme un manque permanent ».

Les très nombreuses chutes répétées de Melle A pendant de nombreux mois,  imparables, insoignables, conduisent Cécile à un harassement, à des vécus d'elle-même hors sensation et à une écriture presque intarissable des séances pour se tenir dans ce péril clinique.
« Tout ce qui est élaborée à propos de cette patiente semble revenir inlassablement autour de la chute traumatique, du traumatisme familiale, de la culpabilité, de la honte et de la mort ».
Cécile se réfère à Ferenczi qui, à propos du traumatisme, dit «  il y a que l'analyste ne peut se représenter l'impensable de l’événement traumatique et qu'il ne peut secourir le patient en cet endroit et que c'est ce deuil qui est à faire et de l'ennui qui peut apparaître chez le thérapeute comme de l'impossible être dans une même pensée, dans un partage d'éprouvé ».
La sidération et le traumatisme deviennent liés et suspendent le temps et l'inscription.

Cécile s'appuie aussi sur le texte de Denis Mellier « l'intégration psyché-soma et le temps de l'intrigue, ce que nous apprennent les bébés », qui cite Daniel Stern et la notion de trame temporelle d'éprouver, une expérience qui se construit dans un événement affectif.
L'écrit d'après-séance prend donc la forme d'une trame temporelle où les actions pendant la séance sont associées à un contenu psychique dans les écrits.

Et puis voilà qu'une intruse va s’inviter lors d'une séance, une araignée. Cécile nous fait alors l'aveu de sa phobie de ces insectes et de ce qui va se passer alors : toute son attention va converger vers le contrôle des déplacements de l'insecte et la gestion de sa propre peur, Melle A se retrouvant un peu loin alors des préoccupations psychiques de Cécile.
La séance araignée semble avoir agi comme un saisissement pour Cécile de ses propres peurs et de Mlle A qui perçoit cela permettant alors le dépassement de la sidération par le partage d'un affect : la peur.
Jouer la peur deviendra alors possible et Melle A de dire « nous avons bien joué ».
Cécile reprend Stern au travers de Denis Mellier qui parle de « l'intrigue qui donne trame à un vécu émotionnel (...). La narrativité est à entendre comme fondée sur l'existence d'une « intrigue », d'un mouvement qui ordonne dans un immédiat après -coup des événements séparés. »

Cécile continue toujours à recevoir Melle A qui commence à pouvoir mettre en acte les scénarios joués précédemment, « la peur aurait donc permis que fasse un peu trace le souvenir. » « La temporalité se déroule toujours dans le présent, mais les incohérences se font moins présentes, son passé parfois se raconte, d'une manière étrange, mais il se raconte ».
Pour conclure Cécile nous rappelle que c'est en allant avant tout s'appuyer sur ses sens que la narration a pu prendre forme et que le temps a pu commencer à se penser et de nous interroger sur l'effort particulier que demanderait nos écrits d'après séances, dans l'attention qu'on y porte, dans l'impression que l'on y met...


Après cette très riche présentation de Cécile, nous allons échanger et Odile, commence par nous parler de l'image de la toile d'araignée, et du travail intéressant d'Albert Ciccone sur la narration des séances qui permet ensuite la réflexion et l’interprétation de ce qui s’y joue.
Cela me fait associer moi à la construction d'un conte,  en deux temps : celui de l'écriture affective et celui de la théâtralisation dans la relecture.
Joséphine propose une analogie entre sidération et arrêt.
La séance de l'araignée nous donne à penser du côté d'un fil de toile, d'un affect partagé, d'une relance émotionnelle.
Martin questionne Cécile sur les effets d'avoir évoqué la situation clinique de Melle A dans différents espaces (groupes d'élaboration-séminaire d’écriture) et sur des changements dans ses prises de notes après cela.
Cécile parle d'une histoire qui se raconte comme elle peut.
On parle également des personnes âgées et de la démence avec lesquelles la question de l'émotion est hyper présente dans le partage. Des liens entre le sensoriel et l’émotionnel se tissent même quand le cognitif ne permet plus à la pensée d'organiser le vécu...
Sans l'émotion, le récit serait plat.
Roland revient à nouveau sur la séquence de l'araignée qui selon lui vient révéler comment on est mis à mal dans l'attention bienveillante qu'on accorde à l'autre, parfois pas loin de l'emprise. Ce serait alors comme un moment de lâcher-prise, un petit espace qui permet à l'autre de se saisir de nous, alors que nous ne sommes plus dans une toute bienveillance. Il parle de l'exemple de Stern et du reflet du soleil sur le sol, et de la mère, avec son enfant,  qui vient permettre l'accès au symbolique en amenant en quelque sorte l'idée de perte d'une émotion qui ne pourrait pas être saisie dans toute ses dimensions, ce qui fait pour Roland, lui rappelle ce que Cécile des bouts de Melle A et de ce qui lui manque.
Des images cinématographiques et presque mythologie sont amenées avec le personnage de Matrix et des différents codes qui permettent de constituer une histoire.
Pour Cécile, la mise en mots pendant la séance n'a pas servi la clinique, ce qui pourrait apparaître comme une ambivalence au vue de son écriture faite de beaucoup de mots.
Martin s'interroge sur le traumatisme qui pourrait venir mettre à distance l'émotion jouée, la mimogestualité.
Denis, amène lui, l'image de la déambulation pour être dans une écoute passive : ça serait comme se promener dans la séance et le travail de déambulation sensorielle, imaginaire précéderait la surprise.

Nous terminons nos échanges sur nos écrits post-séances pour survivre, pour servir la symbolisation lorsqu'il y a trop de vide, comme une réponse à nous-mêmes.
Les écrits parfois dans les institutions perdent de la substance et deviennent mortifères avec cette nécessité de tout écrire pour être professionnel.
Alors se rappeler que ça n'est pas un absolu et que ça n'est pas parce qu'on écrit qu'on pense...
Mais écrire, n'est-ce pas laisser une trace... ?


Un grand merci à Cécile pour sa présentation et ses peurs avouées.
Les phrases italiques entre les guillemets sont des extraits du propos de Cécile.

Pour information, les deux textes cités en référence dans la présentation de ce café sont trouvables sur le site du CAIRN.

Le prochain café psychomot’ se déroulera le 28 avril, toujours au Mondrian, toujours sur le thème de la temporalité, mais dans la séance. Vous trouverez prochainement sa présentation sur le blog.

pour l'ARRCP, Natacha Vignon.



jeudi 5 février 2015

Café Psychomot' Mardi 24 février 2015 19h45



Pour poursuivre nos cafés psychomot, Le 24 février prochain, Cécile Mottet nous rassemblera autour d’elle pour discuter de «traumatisme, sidération et narration ». A partir d’une expérience clinique longue et en appui sur différents textes, Cécile nous parlera de comment le travail d’écriture peut devenir une narration qui réinscrit de la temporalité dans les séances …
Elle s’appuiera notamment sur des textes de la revue Champ psychosomatique (médecine psychanalyse et anthropologie) de novembre 2003 N°30, Le temps de corps, Ed l’esprit du temps.
Articles de :
- Denis MELLIER « L’intégration psyché-soma et le temps de l’intrigue, ce que nous apprennent les bébé
- Marie-Claire CELERIER « Le sens du temps »
Et d’autres auteurs comme Hélène Oppenheim-Gluckman « La pensée naufragée », Henri Bergson « Essai sur les données immédiates de la conscience » et Jean GUILLAUMIN « Naissances latentes, la suspension de l’action et la genèse du temps humain » un article de la revue Freudienne N° 86, 2004, L’Acte et le Temps.
 
 
Réservé aux psychomotriciens diplômés
Entrée: 5 € + consommation d'une boisson à régler sur place
Pré-inscription par mail au plus tard avant le 17 février 2015. arrcplyon@gmail.com
Nous vous enverrons un mail de confirmation.
Lieu : Mondrian Café, 1 quai Claude Bernard, 69007 LYON

 

samedi 17 janvier 2015

Notre 6ème Journée d'Etude COMPLET


Chers collègues, nous avons dû clore les inscriptions pour notre 6ème journée d'étude, "Le corps du psychomotricien, une médiation ?",  et nous sommes dans le regrets de pouvoir répondre favorablement aux nombreuses demandes d'inscriptions qui affluent. 

Nous vous remercions pour l'intérêt porter à ces journées et espérons vous retrouvez prochainement, lors de nos prochaines manifestations, cafés psychomot ou prochaines JE.

Nous en profitons pour vous informer de la tenue, de la 3ème Journée régionale Rhône-Alpes, organisée par le GREPAD, le samedi 28 mars 2015, sur le thème "Création / Créativité en Psychomotricité ".

Lieu: Amphithéâtre de l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) 
3, rue du Général de Chabrillan 26200 MONTÉLIMAR

Télécharger la plaquette de la Journée Régionale en Psychomotricité

Informations/inscriptions:   inscriptionsjr2015@orange.fr