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Café-psychomot du 28 février 2012, ou que faisons-nous de l’agressivité en psychomotricité ?

Une thématique chère à Bastien Morin nous a rassemblés autour du texte de D. W. Winnicott : "L’agressivité et ses rapports avec le développement affectif" in De la pédiatrie à la Psychanalyse, Science de l’homme, Payot, pp. 150-158. Bastien commence par nous faire son résumé de la théorie de Winnicott en reprenant les points qui lui semble essentiels dans la clinique psychomotrice : Tout d’abord l’agressivité dans la relation touche les deux interlocuteurs, l’agresseur et l’agressé. A partir de la motricité primaire qui contient un début de violence, Winnicott distingue deux stades dans l’émergence de l’agressivité : le stade qui précède l’inquiétude et le stade de l’inquiétude. Dans ce dernier stade nait le sentiment de culpabilité qui promeut l’enfant vers la socialisation. La motricité primitive n’est pas cruelle, et Winnicott la relie à la satisfaction du ça. Elle concerne l’enfant dès sa conception : cf les coups de pieds du fœtus dans le ventre de sa mère. Lorsque